Une nuit, Yann réveille ses six frères aînés, tous jumeaux. Il faut fuir leur père a menacé de les tuer. Irrésistiblement attirés par l’Océan, les sept enfants marchent vers l’Ouest. De l’assistante sociale au routier qui les prend en stop, du gendarme alerté de leur disparition à la boulangère qui leur offre du pain, chacun nous raconte à sa façon un peu de leur incroyable équipée.
Dans le golfe du Mexique, pendant trois jours, un vieil homme lutte, seul sur sa barque, pour capturer un espadon. Lorsqu’il le tient enfin, au prix d’un combat acharné, les requins se précipitent, ne laissant de sa prise que la tête et l’arête… Hemingway voulait que cette histoire soit la plus réaliste possible afin qu’elle dise plus que la réalité… Brillante métaphore de la condition humaine, de sa vanité, de son désespoir, ce livre lui valut le prix Nobel de littérature en 1954.
Le 29 septembre 1759, Robinson est à bord de la galiote la “Virginie” faisant route pour le Chili. Une tempête formidable précipite le navire sur des récifs. Seul survivant du naufrage, Robinson se retrouve sur une île déserte, livré à lui-même. Sa solitude va le contraindre à faire preuve d’ingéniosité, de persévérance et de courage, afin de survivre dans ce monde sauvage. Jusqu’au jour, un vendredi, où, se croyant abandonné de tous, il rencontre un être humain pour le moins inattendu.Avec Vendredi, il va faire l’apprentissage d’une vie nouvelle, en harmonie avec la nature.
Unique élève d’un lugubre collège au sommet d’une forteresse, Sébastien Britt tient son journal pour se rassurer. Mais il n’est pas tout à fait seul. Une certaine Camille lui révèle l’existence d’un dortoir où se cachent sept jeunes fantômes, de curieux compagnons qui traversent les murs. Ils chargent Sébastien d’une mission périlleuse : sauver des griffes du terrifiant M. Fogelman un trésor abrité depuis des siècles dans le collège.
La façon originale dont est conçue l’histoire (journal) tient en haleine les petits lecteurs. On tremble avec Sébastien et les élèves fantômes nous attendrissent. C’est un livre intéressant mais la fin est un peu décevante par son irréalisme. Il est déjà difficile de croire à ce collège en haut d’une forteresse, encore plus quand les fantômes s’en mêlent, mais quand tout s’écroule en un grand déluge, c’est un peu trop. Dommage. Cette lecture peut cependant faire passer un bon moment.
Il y avait plus de mille cinq cents concurrents, mais seulement huit places à bord du voilier le Bermuda. Lucille regrette d’être parmi les gagnants. Elle n’a pas très envie de faire un stage de deux mois en pleine mer, elle se sent seule et elle n’est pas très douée pour la navigation. Maintenant, il est trop tard. La terre est loin, deux accidents se sont déjà produits et on la surnomme Porte-poisse parce qu’elle était présente, pour ne pas dire responsable, à chaque fois. Lucille attire-t-elle les catastrophes ? Il est vrai que les passagers du Bermuda semblent victimes d’un mauvais sort. Un empoisonnement, une tempête de force dix, mais tout ça n’est rien comparé à ce qui les attend, à cette chose monstrueuse tapie dans les profondeurs.